La colère comme facteur du progrès démocratique

Eric la Blanche défend la colère comme une émotion légitime et essentielle au bon fonctionnement démocratique. Il explique que sans colère, il n’y a jamais eu de progrès social et que la colère est un indicateur d’alarme des déséquilibres sociaux. Il critique le pouvoir pour traiter la colère comme des débordements ou des caprices, mais souligne qu'elle retentit lorsqu’une limite a été franchie, qu’un seuil d’injustice a été atteint. Il conclut en disant que les grandes avancées sociales et politiques n’ont jamais surgi de l’apathie, mais toujours de colères collectives transformées en force d'action.

11 septembre 2025
lemonde.fr

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